Nouveau Projet de Méthanisation à Anthon sur fond d’odeurs nauséabondes !

Nous l’avons appris lors d’une réunion en Sous-Préfecture de La Tour du Pin le 18 avril dernier, un second projet d’unité de Méthanisation à Anthon est sur les rails. Saint-Louis Energies SAS, dont les deux actionnaires de référence sont la famille Jargot et l’industriel Valterra Matières organiques, vient d’obtenir un permis de construire et ont effectué leur demande d’autorisation d’exploitation. Une enquête publique devrait être mise en place dès juin prochain pour prendre fin mi-juillet 2018.

Selon les toutes premières informations que nous avons recueillies, les porteurs du projet ont revu à la baisse la taille de leur investissement :

  • Projet réduit à 25.000 tonnes de matières traitées par an (environ 1/3 du projet initial)
  • Capacité inférieure à 500 KW de puissance
  • Gisement : 50% de fumier et de lisier issus de l’exploitation de la Ferme Saint-Louis et d’autres exploitations voisines
  • Implantation à côté des bâtiments existants agricoles et non plus en lisière du Bois des Franchises
  • Pas d’épandage, compostage sur place
  • Création d’un ‘’ tourne à gauche’’ sur la D55 afin d’accéder à la Ferme Saint-Louis en venant de Chavanoz

A l’heure ou cet article est écrit, l’ADENI est en attente d’une présentation détaillée du nouveau projet par messieurs Jargot et Hédevin. Mais d’ores et déjà, plusieurs domaines de forte préoccupation se profilent :

  1. La circulation sur la RD55 représente aujourd’hui 15.000 véhicules/jour, ce niveau correspond au seuil de saturation d’une route à deux voies.

Imaginez l’ampleur du désastre si le nouveau projet de méthanisation voyait le jour avec sa noria incessante de camions et de remorques tractées entrant et sortant de la Ferme Saint-Louis. En ce qui concerne le cadre de vie des habitants de nos communes, cet aspect est purement et simplement inacceptable : pertes de temps considérables doublées de problèmes de sécurité et de causes d’accidents. Un simple ‘’tourne à gauche’’ ne règlera en rien la saturation du trafic.

  1. Autre aspect inquiétant du dossier : le partenariat ( s’il subsiste dans le nouveau projet) avec la société industrielle BM Environnement qui devrait assurer l’investissement et la gestion déléguée d’un équipement de déconditionnement, sur le site même de la ferme Saint-Louis, de déchets de grandes surfaces encore sous emballage. Cette activité de type industriel n’est aucunement légitime en zone agricole.
  1. Quid de la pollution engendrée par ce nouveau projet de méthanisation : bilan carbone détérioré par le trafic additionnel et la cogénération, processus de déconditionnement ne pouvant garantir l’absence de traces et résidus d’emballages, présence de deux sites de niveau ICPE proches du corridor écologique du Bois des Franchises, etc…

Dès le lancement de l’enquête publique, l’ADENI va se mettre en ordre de bataille pour étudier à fond le dossier ‘’Méthanisation à Anthon, acte II’’ et, le cas échéant, dénoncer auprès des autorités compétentes toutes les dimensions qui ne seraient pas conformes aux dispositions législatives et réglementaires et qui mettraient en péril l’intérêt général et la qualité de la vie des habitants d’Anthon et des communes avoisinantes.

Odeurs pestilentielles, le feuilleton continue…

Sous-Préfecture de La Tour du Pin le 18 avril 2018, une délégation de l’ADENI est conviée par Monsieur Xavier Hédevin, Gérant de Confluence Amendements ( filiale du Valterra Matières Organiques )  à une réunion de concertation sur les résultats  de l’enquête ‘’Odeurs’’ pour l’année 2017.

Participent également à cette rencontre, les Maires des communes d’Anthon, Janneyrias et Chavanoz, Pierre Jargot et  Xavier Hédevin, Monsieur Blanco de la société d’études Clauger, Madame la secrétaire générale administratif de la Préfecture, un représentant de la DDPP et le président de séance, Monsieur Thomas Michaud –  Sous-Préfet de l’Isère.

Mise en place par la société d’études Clauger, l’équipe de panélistes compte actuellement 34 ‘’Nez’’ (6 Villette d’Anthon, 14 Anthon, 11 Chavanoz, 3 Charvieu). 80% des observations relatives aux odeurs du site de compostage sont effectuées par 15% des panélistes. L’étude s’articule en deux séries de mesures :

L’impact calculé

Assuré par Environnement Air, ce volet de l’enquête s’est appuyé sur trois campagnes de mesures, une en été 2016 et deux au cours de l’hiver 2017. Il a été enregistré une moindre présence d’odeurs en été qu’en l’hiver.

Fin 2017, l’impact calculé est de 2.5/10, donc la réglementation est globalement respectée par Confluence Amendements. On peut toutefois déplorer un référentiel de normes conçu pour des activités telles que l’équarrissage, assez éloignées du compostage.

L’impact observé

Sur 4.349 observations classées en fonction de la direction du vent, 3.200 ne font état d’aucune odeur et 1.100 dénoncent des odeurs de compostage. Les odeurs sont plus ressenties le matin et le soir. Le week-end, l’impact est légèrement plus faible qu’en semaine.

En conclusion, selon l’approche de l’impact observé, les nuisances olfactives sont réelles et numériquement significatives.

Au chapitre des solutions et contrairement à ce que nous avions annoncé lors d’un précédent article, la conduite de tests de dispositifs destinés à limiter la fréquence et l’intensité des nuisances n’a pas été mise en œuvre par Confluence Amendements. La raison évoquée par les gestionnaires des plateformes de compostage est le manque d’informations qualitatives permettant d’affiner le choix du dispositif correctif le plus approprié.

Les solutions économiquement envisageables présentant un impact environnemental et énergétique limité seraient de :

– travailler sur la ventilation des andains (fréquence, débit)

– couvrir les andains (système de bâches respirantes Goretex ou filtrantes).

En synthèse, à la demande de Monsieur le Sous-Préfet, il a été décidé de prolonger l’étude ‘’Odeurs’’ d’une année, voire plus. Pour améliorer sa fiabilité, les Maires des communes concernées devront lancer un appel à candidatures pour renforcer le réseau de Nez.

Enfin plus que jamais, l’ADENI a besoin de la mobilisation de tous les habitants d’Anthon et des communes voisines. Ce soutien massif est essentiel pour nous défendions avec efficacité votre patrimoine, vos intérêts et surtout votre cadre de vie.

Adhérez massivement à l’ADENI, renouvelez votre cotisation et surtout, recrutez autour de vous un maximum de nouveaux soutiens. L’union fait la force !

14 thoughts on “Nouveau Projet de Méthanisation à Anthon sur fond d’odeurs nauséabondes !”

  1. bonjour, Qu’elle est l’impacte carbone via la torche, qu’elle est la hauteur de celle-ci, a qu’elle distance la torche se situe du bois des franchises. Qu’elle est la quantité de carbone rejeter par celle-ci ?(annuelle (en tonne)?qu’elle est l’impacte directe sur la pollution au carbone sur la population (micro particule pouvant stimuler le cancer des bronches et poumons. PROTECTION DES ZONES DE POMPAGE: cuve digesta comment celle-ci est telle construite ( en béton fissuration du au mouvement de l’hélice de brassage, qu’elle étanchéité sera réalisé intérieur résine ou pvc (dégradation active du a l’acidité du digesta) ou extérieur avant coulage donc doublement des membranes étanchéité. Qu’elle type de capteur vont t’ils mettre en passe sous la cuve ou dans celle-ci pour pouvoirs anticiper les fuites? ELLE DOIT ETRE CONSTRUITE EN INOX ET LES SOUDURES DOIVENT ETRE CONTRÔLER PAR UN EXPERTE INDÉPENDANT. Qui est le bureau d’étude extérieur et INDÉPENDANT qui va suivre les travaux et faire respecter les normes d’une telle installation si se projet voie le jour; 2éme plate forme est telle conforme?esqu’il on le permis de construire?

  2. bonjour, 2[PDF]Réception des déchets verts – Ademe
    http://www.ademe.fr/sites/…/suivi-unite-compostage-dechets-verts-1998-4455-partie-1.pdf
    Le C/N optimal pour le compostage des déchets verts se situe entre 30 et 35. …. Le poids P d’un andain est donné par la formule : P = v x d (où d est la densité). il serait intéressent de voir si cette personne est capable de fournir les fiches de Control qualité comme décri dans ce dossier. 25000 tonnes entrant ou sortant car le poids n’est pas le même, 1 kg de fumier humide est égal a combien de gramme en extrait sec????? il faut posé la question car 25000 tonnes de déchet sec correspond a combien de tonne humide??? il présent un projet qui ne parle que des sortants combien en entrant????

  3. Bonsoir,

    Question: en regardant les zones de pompage d’eau potable ont peut voir que les vaines approvisionnent les nappes passe au niveau du projet et même a leur actuelle les plateformes de compostage pollue ses vaines car le composte est déposer au sol ou sur goudron non étanche donc infiltration dans le sol, il faudrait faire des analyses et voir avec Veolia si il y a eu une augmentation de bactérie ou autre? carottage du sol a proximité des plateformes et analyse en laboratoire cela doit être intéressent (acide). VOUS DEVEZ FAIRE DES TRACTES POUR INFORMER LA POPULATION

  4. Bonjour,

    le savez vous quand parallèle des nez officielle qu’il y avait un autre organisme qui eu trouve des résultats inférieure et non gênant pour la population sa a été dit en dernière réunion des nez par cette personne non respectueuse de l’environnement?????????????? A VOUS DE CHERCHER

  5. bonjour,

    Vous devez faire appliqué la loi pour le report sur l’enquet publique ou déposer une plein pour non respect de l’article de loi que vous même avez détaillé qui indique qu’une enquet ne peut se faire pendant la période de vacance d’été et d’hiver celle-ci sera caduque.

    Cordialement

  6. Article 4 En savoir plus sur cet article…

    Distances d’implantation.
    Sans préjudice des règlements d’urbanisme, l’installation n’est pas située dans le périmètre de protection rapproché d’un captage d’eau destinée à la consommation humaine, et l’aire ou les équipements de stockage des matières entrantes et des digestats sont distants d’au moins 35 mètres des puits et forages de captage d’eau extérieurs au site, des sources, des aqueducs en écoulement libre, de toute installation souterraine ou semi-enterrée utilisée pour le stockage des eaux destinées à l’alimentation en eau potable, à des industries agroalimentaires ou à l’arrosage des cultures maraîchères ou hydroponiques ; la distance minimale aux rivages et berges des cours d’eau, égale à 35 mètres dans le cas général, peut toutefois être réduite en cas de transport par voie d’eau.
    La distance entre les digesteurs et les habitations occupées par des tiers ne peut pas être inférieure à 50 mètres, à l’exception des logements occupés par des personnels de l’installation et des logements dont l’exploitant ou le fournisseur de substrats de méthanisation ou l’utilisateur de la chaleur produite a la jouissance.
    L’arrêté préfectoral mentionne la distance minimale d’implantation de l’installation ou de ses différents composants par rapport aux habitations occupées par des tiers, stades ou terrains de camping agréés ainsi que des zones destinées à l’habitation par des documents d’urbanisme opposables aux tiers, établissements recevant du public, à l’exception de ceux en lien avec la collecte ou le traitement des déchets ou des eaux usées.
    La détermination de ces distances s’appuie notamment sur l’étude de dangers et l’étude d’impact.

    veuillez prendre en mairie le réseau ou les vaines alimentant la zone de pompage elle passe sous l’usine

  7. bonjour,

    vous devez contacter Veolia pour l’informer de la situation sur le projet car cette usine a besoin d’eau donc un puits artésien (risque de pollution) sera créer pénalisant la ressource en eau potable cette entreprise gère le réseau du canton (Station Saint Nicolas (ANTHON))

  8. document a lire

    l’http://www.eaufrance.fr/IMG/pdf/captage_eau_pdf_interactif.pdf

    qui est l’hydrogéologue est ‘il agrée en matière d’hygiène publique

  9. bonsoir,
    je pense qu’il ne faut pas trot parler avec Monsieur Richard,le commissaire enquêteur, il faut garder se que vous savez pour plus tard a vous de voir; n’oublier pas qu’il ne faut jamais faire confiance a son ennemi.

  10. bonjour,

    Je voudrai vous informez au chapitre III. REMISE EN ETAT DU SITE qu’il est spécifié retrouvera son activité agricole cela signifie que ce site est industrielle, si ont va en justice et que l’ont a un bon avocat leur dossier tombe a l’eau CAR SON DOSSIER EST PRÉSENTÉ EN AGRICOLE.
    Nul par il est spécifié un plan de prévention pour le démantèlement? (si un produit polluent rentre en contacte avec le sol).
    IL FAUT BIEN LIRE ENTRE LES LIGNES CAR SON DOSSIER MONTRE DES LACUNES
    1. Principe
    La remise en état du site consistera au démantèlement des infrastructures relatives à la méthanisation.
    Le digesteur, les cuves, les containers et toutes les infrastructures annexes devront être démontés.
    Si aucun élément de l’installation ne peut être réutilisé pour une autre activité, l’ensemble de l’unité de méthanisation devra être démantelée.
    2. Dangers et pollutions
    Le site après exploitation ne devra présenter aucun risque pour les tiers et ne devra engendrer aucune pollution des sols et des eaux.
    Une attention particulière devra être portée au risque de pollution. Aucun déversement de digestat ou de substrats ne devra se faire dans le milieu naturel. Les cuves ayant contenues des substances susceptibles de polluer les eaux ou le sol sont vidées, nettoyées et décontaminées le cas échéant. Pour les cuves enterrées, elles sont rendues inutilisables par remplissage avec un matériau solide inerte.
    Le biogaz devra être complètement détruit ou valorisé avant les travaux de démantèlement pour éviter le risque
    d’intoxication à l’hydrogène sulfuré et le risque d’explosion.
    Aucun déchet ne devra être laissé sur le site.
    3. Usage futur du site
    Après remise en état, le site retrouvera son activité agricole?????????????????????.

  11. Bonsoir,
    voici ce que dite l’ADPN

    >>>>>> la POLLUTION, là où elle n’était pas !!!!

    + mise en danger de la vie d’autrui (articles 223-1 et 223-2 du Code Civil);

    + trouble anormal du voisinage : bruits et odeurs (articles 1382 et R 134-31);

    + le principe de précaution (Principe 15 de la Déclaration de Rio; 1992).

    * une pollution visuelle : même sur la zone industrielle, l’entrée de Boulay sera défigurée par le méthaniseur, la cuve de stockage et la torchère;

    * des nuisances sonores : le bruit (même atténué) du cogénérateur 24H/24 + un important trafic de tracteurs et de remorques venus des villages aux alentours >>>>> quel coût écologique ? : combien de CO2 dégagé par le transport des matières avant (fumier) et après transformation (digestat)?

    * des nuisances olfactives sous les vents dominants : odeurs de fumier et de lisiers (« cargaisons puantes ») lors du déchargement + « oeufs pourris » + silos de stockage pour l’ensilage (ODEURS ajoutées à celles de la station d’épuration);

    >>>>Que fait-on de la loi LAURE (Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie) dite Loi Lepage du 30/12/1996, intégrée au code de l’environnement avec son Article 1 : « Chaque individu a le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé ».

    >>>>> »Il n’y a pas d’odeur! », aux dires des promoteurs. Ce serait bien la seule usine en France!

    >>>>> A-t-on pensé à un système de capture des odeurs (bio-filtres)?

    + Des risques bactériologiques, sanitaires et accidentels :

    quel impact sur la santé?

    >>>> des risques nombreux et graves subsistent pour la santé et la sécurité des citoyens : de multiples accidents survenus dans des unités similaires en France et en Europe démontrent qu’ils ne doivent pas être minimisés.

    >>>>> les pratiques modernes de gestion des déchets constituent une MENACE POUR LA SANTé HUMAINE ET ANIMALE aujourd’hui et dans l’avenir.

    Méthane : »bombe à retardement »

    1/ Une usine de méthanisation ne se construit pas n’importe où :

    * agriculteur/méthaniseur = 2 métiers très différents (il faut un personnel formé aux risques);l’agriculteur devient un énergiculteur;

    * ce n’est pas un « jouet » : industriellement, c’est une « usine à gaz », et même en zone industrielle, il y a des risques.

    >>>>>AVERTISSEMENT :

    + Les élus (com’com et conseil municipal) doivent être particulièrement attentifs aux compétences réelles des personnes et des sociétés promotrices de ces installations;

    + Les porteurs du projet n’ont aucune expérience de la méthanisation industrielle

    (ENERGICULTEUR = QUELLE FORMATION?)

    >>>>> La sécurité d’une telle unité, dangereuse par nature, impose impérativement la présence 24H/24 d’un personnel compétent.

    2/ Des risques d’accidents (sources : INERIS – 2008, 2009 et mai 2010) :

    * la formation d’une atmosphère explosive (des usines ont « implosé » en 2002 en Espagne et en 2007 en Allemagne);

    * d’éventuelles dispersions toxiques accidentelles : 4 morts en 2005 en Allemagne dues à des émanations de sulfure d’hydrogène ou H2S (H2S = gaz trouvé dans les poumons des 36 sangliers morts en Bretagne, en juillet dernier);

    * des fuites de méthane (l’étanchéité se détériore avec le temps = 80% des méthaniseurs ne seraient pas étanches);

    Des fuites par les bâches recouvrant les cuves. Or le méthane est 25 fois plus nuisible que le CO2 (=CATASTROPHE ECOLOGIQUE);

    >>> En Allemagne (= le modèle), 2,5Mt de CO2 sont émises par an par les 7 500 centrales biogaz. Si les fuites exédent 4% du méthane produit, ces centrales biogaz n’ont plus de sens au niveau environnemental.

    * des risques d’incendies comme le 22 avril 2012 à l’usine de Fresnoy-Folny, près de Dieppe (76);

    * un épandage accidentel;

    * les dangers du DIGESTAT (voir avis de l’ANSES du 6/5/2014);

    * Méthanisation (cuves de fermentation) = de nouvelles bactéries* (inconnues, auparavant);

    * BACTERIES = ATTENTION!!! (voir ce reportage d’Arte)

    >>>> ATTENTION DANGERS !!!

    * Risques de BOTULISME : actuellement, en Allemagne, de fortes inquiètudes apparaissent suite à un rapport entre le botulisme chronique et le digestat de la méthanisation (Académie vétérinaire allemande); ce procédé (= digestat) est en effet favorable au développement de la bactérie qui produit la toxine botulique (plus puissant poison connu) : 30 cas récents dans le Mecklenburg et des milliers de vaches frappées et meurent, d’après le quotidien suisse « Le Matin » du 6/10/2011….

    + « La bactérie concernée, le Clostridium botulium, peut par exemple se développer dans les déchets carnés provenant des abattoirs et dans le digestat, un résidu composé d’éléments organiques et de minéraux, utilisé dans les champs comme fertilisant… » (Regula KENNEL, porte-parole de l’OVF, Office Vétérinaire Fédéral).

    + « Il ne faut pas dire qu’il n’y a pas de problème…c’est un mensonge. Il y a des problèmes…même si « l’industrie » concernée prétend qu’il n’y en aurait pas.. » selon le professeur Helge BÖHNEL de l’université de Göttingen, spécialiste de la recherche sur le botulisme.

    *Les abeilles produisent du miel bleu et vert, à cause d’une usine de méthanisation en Alsace!

    3/ Le bon fonctionnement, la pérennité et la sécurité des installations de valorisation ou/et de transport seront-ils VRAIMENT assurés?

    >>>>> Qu’en est-il du principe de précaution? (Principe 15 de la Déclaration de Rio en 1992 et la Charte de l’Environnement de 2004)

    >>>> LE RISQUE « ZERO » N’EXISTE PAS!!!!

    + Quels coûts pour la Collectivité et les citoyens? (= impacts économique et financier) :

    >>> A NOTER : l’AMDPB n’a pas demandé de subventions!

    Mais, trouvez-vous normal que vos impôts servent à financer un projet privé?

    1/ La méthanisation est désormais considérée  » de nature agricole », donc, exempte de taxe professionnelle et de redevance « pollution » : c’est pourtant une activité industrielle polluante (pollueur = payeur);

    2/ Ce modèle de développement industriel de l’agriculture se fait quand même aux frais des contribuables (= les 165 272€ du PER et le financement des 1025 mètres de tuyaux par la Com’com) : c’est de l’argent public pour un projet privé >>>>> la production d’énergie elle-même, à rendement peu élevé, ne justifie pas d’aide particulière;

    3/ Le soutien à la filière « méthanisation » va coûter 300M€/an et + 1% sur la facture d’électricité (à partir de 2013);

    4/ Tarifs EDF (prix maximum : 0,20€ le kw racheté par EDF) = « cadeau » aux exploitants agricoles…

    >>>> ILS VIENNENT D’AILLEURS D’ÊTRE AUGMENTES :

    + 10 à 20%!!!

    (sources : http://www.bioenergie-promotion.fr)

    5/ Le prix de rachat de l’eau chaude (payé par la Com’com) est fixé à 30€ TTC du MWh pendant 15 ans;

    5/ De tels projets, dont la rentabilité est le souci N° 1 vont à l’encontre du développement durable.

    + Est-il fait un bon usage des deniers publics?

    1/ NON…c’est une technologie chère pour la lutte climatique : la tonne de CO2 évitée par le biais du biogaz coûte 300€ contre 20€ quand l’Etat finance la rénovation énergétique des bâtiments;

    2/ « Les tarifs de rachat de l’électricité seront complétés par des aides à l’investissement qui permettront aux projets non rentables dans les nouvelles conditions tarifaires (de mai 2011) d’atteindre le seuil de rentabilité*; » (QUAND ?) = extrait de la réponse du gouvernement à la question n° 114554 parue au JO du 30/8/2011;

    * Seuil de rentabilité : 20 000t/an (Boulay = 7 500t/an)

    3/ Quid des subventions publiques ? (Exemple : 15% des investissements subventionnés par la Région);

    4/ qu’en est-il du rendement des digesteurs en hiver?

    Porteurs de projet et Chambres d’agriculture ont bien compris qu’à partir d’une idée qui semble « écologique », ils pouvaient « faire leur beurre »!

    Si, à l’origine, ce projet était individuel (Yves Richet de Boulay), il a été vite »détourné », comme souvent, de son objectif initial par d’autres paysans avides de s’engouffrer dans ce type de projets annoncés comme »rentables »! (VOIR = »Filière en pointillé »)

    Bénéfices pour les porteurs de projet, nuisances pour les habitants.

    La plupart des politiques et des décideurs ont une méconnaissance de cette technologie; et, pourtant, ils se veulent rassurants…alors que le risque « zéro » n’existe pas.

    BIOGAZ = « ARNAQUE » !

    + Quel impact sur la nature et l’environnement ? :

    1/ AMMONIAC = VERITABLE « BOMBE A EFFETS DE SERRE » (LIRE ICI)

    2/ Etude des sols (nappe phréatique à 1,05 m)?

    3/ Zone inondable?

    4/ RISQUES DE POLLUTION DES EAUX (une rivière, la Kaltbach, coule à proximité!) :

    Exemple récent (29/1/2012) à St Gilles du Méné (22)

    5/ L’épandage du digestat :

    ° quelles zones d’épandage?

    ° la pollution des nappes phréatiques?

    ° La méthanisation présente en effet l’inconvénient de transformer pratiquement la quantité de l’azote entrant dans le digesteur en AMMONIAC qui se retrouve dans le digestat…UNE SEULE SOLUTION = enfouir les effluents le plus rapidement possible après épandage.

    ° le digestat (azote minéral) est plus nocif* que le fumier : celui-ci enrichit les sols alors que le digestat l’épuise (* risques pour la santé : voir plus haut) :

    « …des bactéries mortelles dans les résidus de fermentation des usines de méthanisation : un danger pour la flore… » (extrait d’un communiqué de presse des universités d’Hanovre et Göttingen paru, en juin 2011, dans « Wild und Hund »);

    ° la méthanisation du lisier = un procédé qui valorise les effluents d’élevage mais ne résout pas la question des rejets azotés;

    ° Une grande partie des polluants à base de nitrates et de phosphates provient non pas des lisiers, mais des engrais déversés dans les champs et qui échappent à toute méthanisation;

    ° Les antibiotiques et les stérpïdes administrés aux animaux dans les élevages se retrouvent dans les urines, donc dans le lisier.

    5/ Par quoi sera compensée la faible teneur en carbone du lisier?

    Les installations industrielles de méthanisation sont des filières qui se développent au seul bénéfice des agriculteurs-pollueurs. Non seulement, ce type d’installation est dangereux mais, en plus, il n’est pas rentable.

    + Des C.I.V.E (cultures intermédiaires à vocation énergétique):

    Alimenter des méthaniseurs avec des hectares de culture

    = INDEFENDABLE!

    L’AMDPB a décidé de « nourrir » son méthaniseur avec du maïs et du sorgho…INTOLERABLE!!!

    >>> Concurrence entre cultures énergétiques et cultures alimentaires = NON

    >>>> Qu’on cesse de produire de la nourriture pour produire de l’énergie!

    >>>> Le risque est que la production d’énergie devienne prétexte à une agriculture INTENSIVE.

    >>>> Nous sommes arrivés aujourd’hui à l’idée qu’il puisse y avoir des champs cultivés sans que les aliments y soient produits : une agriculture sans nourriture!

    >>>> Les éleveurs en difficulté ont du mal à se procurer du fourrage et voilà que l’on veut en faire du gaz avec. ON MARCHE SUR LA TÊTE!

    Ces cultures alimentaires spécifiques sont désormais INTERDITES

    (A LIRE ICI)

    * Maïs (5 000t/an) : céréale peu écologique, ce n’est pas le « rôle » des « cultures énergétiques dédiées » (= c’est du « détournement » de terres + hausse des gaz à effet de serre);

    * Plante énergétique la moins chère par m3 de méthane : CE N’EST PAS UNE RAISON!

    * Le maïs favorise l’érosion des sols, demande beaucoup d’engrais et toujours plus de pesticides;

    * Il existe d’autres espèces vivaces pour remplacer le maïs : sorgho, mauve de Virginie, faux chanvre, miscanthus, etc…

    >>> NON à l’utilisation et à la spéculation sur les matières premières végétales pour la production d’énergie!

    + Les conséquences sur la valeur du patrimoine :

    * Le coût sociétal de l’implantation d’une telle usine ( = perte de la valeur foncière des quelques propriétés riveraines du site) sera-t-il intégré à l’étude économique justificative et une compensation financière est-elle prévue pour les riverains?

    CONCLUSION :

    + LA COGENERATION* (la production d’électricité et de chaleur) EST UNE HERESIE ECOLO-TECHNICO-ECONOMIQUE;

    + Projet basé plus sur la rentabilité que sur le développement durable (la justification d’une préservation environnementale améliorée est un leurre);

    + La méthanisation serait une « bonne » source d’énergie, selon ses promoteurs. Mais, pour l’environnement, c’est beaucoup moins sûr.

    * Un méthaniseur est un outil de production d’énergies, par cogénération (= production d’électricité et de chaleur)

  12. Bonsoir,

    Est ce que ses communes ont été ou sont au courant du projet de méthanisation au vue du plan d’épandage ???????? toutes ses communes ont été siter dans l’enquête publique du 8 décembre 2014
    arrête N°2014317-0042 du 13 Novembre 2014.
    EST CE QUE LES PARTICULIERS QUI loue des terrains agricole sont au courant de cette épandage.
    Ont-ils donner leur accord ?????????????????
    VOUS DEVEZ CONTACTER LES MAIRES DE CES COMMUNES POUR QU’IL INFORME LES PROPRIETAIRES;
    Anthon, Chavanose,thil,Bonnefamille,Chamanieu,Charette,Chozeau,Courtenay,Diemoz,Faramans,Grenay,Heyrieux, Janneyrias,Montalieu,Panossas,Pont de cheruy,Saint-quentin-fallavier,Satolas et bonce,Siccieu Sant julien et carisieu,soleymieu,Villemoirieu et Villette d’anthon ( ISERE).

    Balan,Belignieux,Joyeux, Beynost,Blyes,Bourg-saint-christophe,Bressolles,Chalamont,Dagneux,Le Montellier,Le plantay, loyettes,Miribel, Montluel,Nievroz,PEROUGE (ZONE PROTEGER???)Pozay,Reyrieux,rignieux-le-franc,Sainte-croix, Sainte-julie,Sainte et loi,Sainte jean de niost,Sainte maurice de benost,Sainte maurice de gourdans,Sainte vulbas,Tramoyes et villars les dombes (AIN).

    Pusignan,Colombier-saugnieu, Genas,Jons, Meyzieux, Sainte bonnet de mure, Sainte priest et Vernas (RHONE ALPES )

  13. Bonjour,
    je me permet de prendre contact,pour vous informez des mal formation sur des enfants nées avec un membre en moins sur le département de l’ain ( information vu a la télé) et constater par une association qui a été réduite au silence ,il y a un problème avec le composte ou autre chose qui aient déversé sur les champs. nous devrions en faire part au tribunal administratif si l’ont va en justice.

    >>>> des risques nombreux et graves subsistent pour la santé et la sécurité des citoyens : de multiples accidents survenus dans des unités similaires en France et en Europe démontrent qu’ils ne doivent pas être minimisés.

    >>>>> les pratiques modernes de gestion des déchets constituent une MENACE POUR LA SANTé HUMAINE ET ANIMALE aujourd’hui et dans l’aveniotre message ici …

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